-Jeunesse Decadente-

(RP Libre mais de préférence un Adulte (pas trop vieux non plus) masculin)

« Assez vécu dans le passé, trop de remords à dépasser. Pas envie de vivre à l'envers, d'être ici sans en avoir l'air. Qu'oublier le présent ? C'est là qu'on vit au second plan, tes yeux tournés vers le passé, tu sais pas ou tu fous les pieds. »

La paix était fichue. Le chemin de Traverse était tel un ring parsemé de gosses en chaleurs qui s'éparpillaient de tous les cotés, dans tous les magasins imaginables. Les parents protecteurs ou encore sévère ne semblaient pas s'en occuper, trop prisés à parler avec leur amis d'enfances d'un air hypocrite. Des animaux de compagnie, souvent de simple Hiboux criaient, mordaient, volaient. Le repos n'existait plus. Et au milieu de tout ça, il y avait elle. Sally-Ann Perks. Seule, sans l'ombre d'une connaissance. Elle portait une dizaine de poches, toute aussi lourdes les unes que les autres. Elle avait l'impression que ses doigts étaient cillés par le plastique fins, mais son visage restait irrésistiblement neutre, impassible, et trop inaccessible. Depuis sa troisième année, l'adolescente effectuait l'achat de ses fournitures scolaire seule, sans l'ombre de Lucy ou Jules – ses parents. Elle aurait trop honte sinon. Vraiment trop. Elle ne pouvait s'imaginer comme tous les autres, discutant de tout et de rien tout en marchant fébrilement dans les rues bondées qui chantaient. Mais Némésis n'y faisait pas attention. Ses écouteurs aux oreilles, son walkman était sa drogue personnelle, son électricité, son essence. Allez savoir. Elle ne chantait pas, ne jouait d'aucun instruments ; elle écoutait juste. Des mélodies. Du Rock souvent. Des « vieux trucs » comme le disent souvent certains de ces amis. Et ça la vexe à chaque fois. Mais au final c'est eux qui en prennent plein la gueule, donc elle s'en contre fou. Chercher tout de même un point d'attache. Un passé qui se dessinait sans pour autant l'atteindre. A bien y réfléchir, Sally ne trouvait rien dans sa vie passée qui valait la peine d'être vécue. Et c'était ça, le plus dramatique dans l'histoire. Elle qui rêvait d'être au dessus des autres, originale, etc, elle n'était qu'une pale copie des autres, elle était normale, tout simplement. Et ça, c'était le détail qui foutait tout en l'air. La personne qui a écrit que tout le monde est unique devrait arrêter la fumette.

« Assez vécu dans le futur, a consommer toutes ces bavures. Ce qu'on voit à l'horizon : C'est le chaumage, la pollution. Et l'envie de tous foutre en l'air, d'être ici sans en avoir l'air. De vivre nos vies les pieds sur terre, avant de crever d'un cancer. »

Silence. La vert et argent posa son doigt sur la touche « morceau suivant » de son baladeur, et « La fin suffira » de Guerilla Poubelle laissa place à « March On » de Good Charlotte. Trop ressent, pour une fois, mais elle n'allait pas faire attention aux regards pervers qui se dirigeait vers ses affaires. L'adolescente souleva donc son regard, tenant toujours ses poches avec délicatesse. Elle aurait tant aimé être sorcière de second cycle rien que pour pouvoir les faire voler jusqu'au fond de l'allée, ou encore se faire transplaner jusqu'à chez elle. Dommage. Elle était encore trop jeune. Beaucoup trop jeune. Seulement quinze ans, ce qui lui donnait encore deux longues années avant d'être « libre ». Mais qu'est la liberté si on se voit surveiller à chacun de nos gestes ? Le bien. Le mal. Y'avais rien de tout ça. Trop de différence. Trop d'anomalie. Trop de Sally par ci. Trop de Ann par là. D'ailleurs, cette dernière arrivait enfin au Chaudron Baveur. Ses parents devaient passer la prendre ici, du moins, prendre ses affaires, ensuite, la journée semblait vide de prévisions (pour une fois). Perks regarda autour d'elle, dévisageant quelques ivrognes qui ne tenaient plus en place, sans oublier les Bouffondors qui acquiesçaient quelques fous rires en sa direction, elle regarda, chercha, en vain. Ils n'étaient pas encore là. Sally soupira, un long soupir impatient. Elle ne supportait pas le moindre retard, elle ne pouvait s'encadrer une seule seconde d'attente. C'était TROP demander peut être ? D'ÊTRE A L'HEURE. C'était la seule chose qu'elle leur demandait (en plus de son argent de poche très imposant). Silence. Good Charlotte laissa place à Coldplay. Sally déposa ses poches avec violence, les livres de Fleury et Bott se cognèrent, son nouveau chaudron grinça (déjà), ses fioles furent à deux doigts de se casser, et je ne vous parle pas du reste. L'anglaise s'approcha du comptoir et regarda Tom (le barman) dans les yeux.

-Némésis- « Une Bierreaubeurre. »

Il fallait donner un coté mature. Elle n'avait que quinze ans, et ce n'était pas avec une vulgaire fausse carte d'identité qu'on pouvait tromper un sorcier. Alors il fallait être bonne actrice. Et c'était l'une des activités préférés de l'adolescente. Tom semblait indécis et répliqua un « Bonjour » discrets avant d'ajouter :

-Tom- « Tu es majeure ? »

Et merde. La question qui casse tout. Si elle disait « oui » et qu'il lui demandait de le prouver en utilisant la magie : elle aurait la pire honte de sa vie, même chose si elle disait non. Elle ne voyait pas d'alternative. Que faire lorsque le choix est réduis à néant ? La vert et argent cachait tout de même ses doutes et gardait son air dit mature. A quinze ans il était pourtant simple d'en faire dix-sept. Mais bon. Tom était sans doute un chipoteur. Sally attrapa son sac à main qu'elle avait gardé sur elle pour le régler, et elle sortie son paquet de cigarettes. Lucky Strike. Espérons que la marques qu'elle fumait, signifiant le « coup de chance » serait efficace. Elle en porta une à sa bouche qu'elle alluma, puis après avoir aspirée la fumée, elle la recracha entièrement sur le barman.

-Némésis- « En fait... »
-Inconnu- « Oui, elle est avec moi. »

Pardon ? On lui avait coupé la parole ? Sally allait exploser ! Qui avait eut le culot de la défendre, et en plus de dire qu'il était avec elle. Sa voix était plutôt virile. Mais espérons que sa gueule soit digne d'une Perks.

Les quartiers de l’Ordre au 12, Square Grimmaurd était assez calme à cette heure ci. Remus pensait être seul dans la maison. En réalité, une grande partie des pensionnaires dormaient encore à poing fermés. La famille Weasley était arrivée durant la nuit ainsi que la jeune Hermione Granger. Le voyage avait sûrement épuisé toutes ces personnes ou du moins c’est ce que pensait Lupin.
Le silence qui régnait dans la maison fut vite troublé par une petite créature qui était un elfe de la maison. Il se nommait Kreattur. Celui-ci n’appréciait pas rendre service et parlait souvent avec le tableau de son ancienne maitresse. Sirius Black, l’actuel propriétaire des lieux s’en venait souvent à se disputer avec l’elfe de maison qui devrait normalement l’écouter. Remus trouvait cela parfois assez amusant de voir Sirius s’énerver sur Kreattur. Actuellement, l’ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal repensait à ces petits moments. C’est d’ailleurs à ce moment là que Sirius fit irruption dans la grande salle à manger.

- Remus déjà debout de bonne heure ?
- Mon ami Sirius, je pensais me rendre sur le Chemin de Traverse pour nous procurer les dernières fournitures dont nous avons besoin.

C’est à deux qu’ils déjeunèrent calmement tout en parlant de ce qu’il allait se passer lorsque le jeune Harry Potter arriverait. Cela allait se passer dans trois jours. Tout se devait donc d’être prêt à son arrivée. Lorsque Remus eut quitté le Quartier Général, les Weasley ne s’étaient même pas encore levés.
Après avoir passé un petit parc, Remus prit le métro pour se diriger vers le centre de Londres. La station de métro grouillait déjà de moldus à cette heure-ci. Bien sûr, ces gens ne dérangeaient pas Remus. Au contraire, il appréciait leur compagnie. D’ailleurs, il fut obligé de demander le bon quai ou descendre.
Remus fit rapidement les magasins. Malheureusement, il fut obligé de passer une commande pour des plantes guérisseuses, choses très utiles pour l’Ordre du Phénix. Il arriverait sûrement certains moments où l’un des membres se verrait blessé lors d’un combat risqué. Pour récompense, il décida de se rendre au Chaudron Baveur. Par contre, il serait obligé de prendre un jus de Citrouille, la Bierreaubeurre étant mauvaise pour sa potion tue loup. Elle supprimait les effets l’empêchant de se transformer en Loup-Garou. A cette heure-ci, le Chaudron Baveur rameutait un nombre de personnes assez raisonnable. Remus s’installa sur le coin du comptoir. Tom, le barman lui donna directement un jus de citrouille sans même lui poser la question. Quelques minutes plus tard, il remarqua qu’une jeune fille allait s’attirer des ennuis. Son visage lui était familier. Quelques secondes plus tard il se rappela d’elle : Sally-Ann Perks une jeune élève de Serpentard, elle devait être en cinquième année comme Harry Potter. Il s’avança donc vers elle pour éviter qu’elle ne se créé que plus d’ennuis et annonça :

- Oui, elle est avec moi. Nous avions rendez-vous ici.

Attrapant son verre, il prit la jeune fille à l’écart des gens. Se retournant, il lui jeta un regard légèrement déconcerté.

- Les conseils que je vous ai donnés à l’époque ne servent donc à rien Mademoiselle Perks ?

Remus ne semblait pas super content tout à coup. Il pensait que les astuces qu’il avait données dans le passé lui serviraient. La jeune femme devait-être étonnée de voir Remus légèrement de mauvaise humeur lui qui d’habitude était toujours de très bonne humeur.

Silence. Perks était outrée d'avoir était traitée comme une incapable. Une fille dans le besoin. Sa mentalité refusait toute les aides qu'on lui offrait, alors le fait de les lui faire subir était d'autant plus insupportable. La vert et argent fronça les sourcils tout en se retournant vers la voix grave de l'adulte. Cette dernière lui était familière bien qu'elle n'arrivait pas encore à la déterminer. En toute hâte, Lyly se retourna. Des cheveux courts et gras entrèrent dans son champ de vision, un visage parsemé de cicatrice et de quelques cernes. Un long nez qui aboutissait sur une fine moustache et des lèvres bien fines. Perks pouvait reconnaître ce visage entre mille. Remus Lupin. Il avait été son Professeur de Défense Contre les Forces du Mal lors de sa troisième année d'études. Allez savoir pourquoi, ceux qui exerçaient ce métier ne l'occupaient qu'une seule année. Une rumeur dirait même que ce poste est maudît. Mais Sally n'est pas du genre à croire aux superstition. Bien au contraire. Ses sourcils revinrent à leur position habituelle, finalement : elle n'avait rien à craindre. Ce pauvre homme lui faisait presque pitié. Il était tellement nian nian, gentil comme un chien, qu'elle pouvait être sure de partir comme si de rien n'était. Heureusement d'ailleurs : elle n'avait pas de temps à perdre à rester ici, avec pour seule compagnie un ancien professeur qui se contentait de donner des conseils à deux balles dont personne ne tenait compte. Il faudrait d'ailleurs peut être qu'il ouvre les yeux. Remus attrapa le verre de Bierreaubeurre de l'adolescente tout en la traînant à l'écart des autres. Le fait de quitter les petits alcooliques en herbe n'était pas de tout refus. Mais le fait de se faire traîner, comme une petite chienne en laisse était d'autant plus désagréable. Si elle n'avait pas un minimum de respect pour lui elle aurait put l'envoyer se faire voir sans rancune. Néanmoins, il devait certainement avoir quelque chose à lui dire, et ce serait une petite morale à deux balles, même pas à la hauteur de celles effectuées par les parents dit « normaux ». Silence. Il se retourna. Sally fut troublée. Les yeux de son ancien professeur n'étaient pas comme d'habitude. Ils étaient froids. Pire même.

-Remus- « Les conseils que je vous ai donnés à l’époque ne servent donc à rien Mademoiselle Perks ? »

Silence. La vert et argent ne reconnaissait pas l'homme. Il n'était pas cruel, pas comme Rogue l'était avec les Gryffondor. Non, c'était autre chose. Il semblait de mauvaise humeur, chose qu'elle n'avait jamais put apercevoir sur son visage en une année scolaire complète. Sally était très étonnée, mais son visage resta de marbre, comme d'habitude, bien qu'elle se retenait fortement de se pincer la lèvre inférieure. C'était trop. Bien sur, il lui avait donné beaucoup de conseils, tous aussi « chiant » les uns que les autres. Et il aurait dut savoir pertinemment qu'elle n'en tiendrait pas du tout compte. Ou alors c'était un vieil homme fini beaucoup trop naïf pour son époque. Mais comment voulez-vous qu'elle lui en veuille ? L'adolescente porta une de ces mains à ses cheveux, elle fixa un instant sa choppe de bière qui se tenait encore dans les mains de son interlocuteur puis replongea ses yeux dans les siens. Double Trouble.

-Némésis- « Professeur Lupin, avec tous le respect que je vous dois, je sais très bien qu'aucune de mes justifications ne serviront. Néanmoins, une bière ne changera rien à ma lucidité. Essayez de comprendre. »

Le fait de s'acharner dans de longues explications ne changerait rien, le fait de se chercher des excuses ne faisait que l'enfoncer (généralement, ça marche tout le temps ainsi). Sally en tenait compte, et scrutait encore sa bière, apparemment, Remus n'allait pas y toucher, et c'était compréhensible quand on savait que ça retirait les effets de sa potions « Tue-Loup ». Normalement, Perks n'avait pas l'age requit pour ces connaissances, mais grâce au Professeur Rogue, ils avaient put étudier les Loups Garous et savaient donc beaucoup de choses à ce sujet. En partant dans le principe que, son ancien professeur de Défense Contre les Forces du Mal en était un.

-Némésis- « Et puis. Vous n'êtes pas mon père. »

C'était peut être sec, mais ça marchait toujours. Cependant, en parlant du loup, ce dernier venait de franchir les portes du Chaudron Baveur, il chercha sa fille et n'eut pas beaucoup de mal vu qu'ils étaient dans un endroit isolé. Néanmoins, il était plus difficile de s'y rendre avec toute les personnes qui bougeaient, criaient, dansaient, etc. Un vrai champs de bataille. Mais il y parvenus, tant bien que mal.

-Némésis- « Salut. Mes affaires sont là-bas. »

Elle désigna la table qu'elle avait occupé un instant.

-Némésis- « Rentre à la maison, je te rejoindrais plus tard. Là je discute avec mon ancien professeur. »

Elle lança un sourire hypocrite à son géniteur et se retourna une nouvelle fois vers Mr Lupin alors que son père lâchait un minable « A plus tard ». Finalement, il y avait du bon à cette rencontre, elle pouvait enfin être tranquille et n'aurait pas à rentrer chez elle pour lire un nouveau livre ou encore voir Pansy s'exhiber avec son insigne de Préfète. A présent que son père était parti, la discutions pouvait reprendre son rythme, vu que ce dernier l'avait momentanément coupé sans même le savoir.

-Némésis- « Professeur Lupin, avec tous le respect que je vous dois, je sais très bien qu'aucune de mes justifications ne serviront. Néanmoins, une bière ne changera rien à ma lucidité. Essayez de comprendre. »

Elle avait raison. Aucune de ses justifications ne serviraient à quelque chose. Par contre, sur la fin elle avait tord selon Remus. Lupin savait pertinemment bien que l’alcool montait très vite à la tête et particulièrement chez les jeunes gens de l’âge de son ancien élève. Les yeux de celle-ci étaient d’ailleurs rivés sur la boisson alcoolisée que l’ancien professeur de DCFM tenait entre ses mains. Jeune il y avait goûté, une fois seulement. Le goût de ce breuvage était assez plaisant, s’il le pouvait, Remus en aurait bu à chaque fois mais il était condamné à son jus de citrouille.
La seconde phrase de la jeune femme fit sourire Remus. Sa mauvaise humeur venait de s’évader. Être père, c’est ce qu’il apprécierait. Avant tout évidemment, il faudrait qu’il ait une femme. En tous les cas, il en aimait une de femme. Elle se nommait Nymphadora Tonks. Quelque chose en elle plaisait énormément à Lupin. Mais comme dans toute histoire d’amour, il ne savait pas quoi.

- Certes je ne suis pas votre père. Je cherche juste à ce que vous restiez sur le droit chemin Sally.

D’ailleurs, en parlant du père de la jeune femme, celui-ci fit irruption au Chaudron Baveur quelques secondes après. Quelques coups d’yeux par ci par là et son père la repéra. Ce fut un bonjour rapide de la part de Sally avec de suite l’endroit où était ses affaires. Remus riait au fond de lui, jeune on avait un peu tous ce petit côté rebelle face à nos parents. Ensuite, lorsqu’elle lui annonça qu’elle discutait avec son ancien professeur, le paternel Perks adressa un regard à Remus qui lui rendit un sourire en guise de salutation.
Remus Lupin sentit qu’il était donc arrivé au bon moment.

- Si je ne vous avais pas abordée au comptoir vous auriez été forcée de rentrer avec votre père. Ici, vous avez une bonne raison pour ne pas retourner chez vous avec lui.

Soupirs. Le père de Sally tourna les talons. Cette dernière n'en était que plus que ravie, le fait de le savoir dans son champs de vision l'horrifiait. Et ce sourire, celui qu'il avait adressé à son ancien professeur, c'était tout simplement écoeurant. Comment pouvait-il avoir l'air aussi familier avec quelqu'un qu'il ne connaissait qu'à peine ? Néanmoins, ils avaient vécus tous les deux à Gryffondor durant leur scolarité, peut être s'étaient-ils déjà vu, ou mieux, déjà parler ? Rien qu'à cette pensée, Lyly avait des nausées. Mais ce sujet n'était pas réellement le bienvenue dans cette discutions. L'adolescente prit conscience de ce que Remus avait dit juste avant que son géniteur n'entre en action. « Certes je ne suis pas votre père. Je cherche juste à ce que vous restiez sur le droit chemin Sally ». Perks savait au fond d'elle que son rire la chatouillait, elle aurait bien aimer s'extasier devant le long nez de son ancien professeur, mais elle s'y résigna, un peu de tenue était réclamé devant les adultes (tant que ce ne sont pas ses parents). Le droit chemin. Il en avait des bonnes. Perks avait beau être à Serpentard, elle n'approuvait pas pour autant les actions de « Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom ». Contrairement à Pansy, Drago, et tous les autres, ses pensées restaient seines, mais elle le gardait pour elle, car dieu sait à quel point elle se retrouverait seule et sans amis. Chose qu'elle refusait de penser. Némésis fixa Mr Lupin, dut à l'interruption de son père, elle ne put répliquer à ces paroles, mais de toute façon, elle ne voulait pas se justifier pour la même raison que toute à l'heure. Garder un mystère total était bien plus tentant que de dévoiler ses pensées ou de pires affrosités sorties de l'imaginaire. Personne à part elle même ne pourrait s'imaginer qu'elle rêvait de voir le Seigneur des Ténèbres à coté d'un Détraqueur en train de recevoir le baisé divins. Personne. Car la nouvelle génération des Perks rimait avec Mage Noir.

-Remus- « Si je ne vous avais pas abordée au comptoir vous auriez été forcée de rentrer avec votre père. Ici, vous avez une bonne raison pour ne pas retourner chez vous avec lui. »

Étrange. Son expression avait changé juste après que Jules ait tourné les talons, Remus semblait une nouvelle fois souriant et ça perturba que d'avantage la vert et argent. Peut être que lui aussi était lunatique ? Elle avait du mal à le croire, mais elle se souviendrait certainement longtemps de l'expression qu'il avait au visage il y avait quelques minutes. Lui qui était si doux et généreux d'habitude. Ca changeait. Mais Sally ne regrettait pas cet aspect du personnage, c'était plus simple de discuter avec une personne souriante. Bien que les paroles qu'il avait prononcé furent presque vexante. Lyly avait l'impression qu'il voulait diriger sa journée. Pour commencer il lui avait sauver le coup avec le Barman vis-à-vis de la Bierreaubeurre, et pour couronner ça il l'avait sortie de son après-midi glandage avec papa-maman. Il voulait se faire passer pour le héros de sa journée ou quoi ? Car si c'était le cas, il pouvait toujours se foutre le doigt dans l'oeil, Perks ne le verrait jamais de cette façon. De toute façon c'était qu'un lâche qui avait abandonné ses élèves. Tout simplement parce que c'était un Loup Garou. Sauf que, il fallait l'admettre, c'était le meilleur professeur de Défense Contre les Forces du Mal que Sally avait eut en quatre ans d'études. Maugrey faisait trop peur et était trop direct. Elle redoutait même celui de l'année qui allait suivre. Mais qui sait, peut être un Rogue numéros deux ? Pire ne pourrait exister pour les Bouffondors. Du moins c'est ce qu'elle pensait. Bref. Némésis fixa son interlocuteur qui affichait la réalité créant un tel mal à l'aise dans l'esprit de Perks qu'elle aurait eut envie de répliquer « Oui, merci, mais maintenant qu'il est partie : Ciao ». Mais c'était sans doute trop. Les sentiments doivent être la faiblesse de l'homme, mais c'est aussi la vie.

-Némésis- « Même sans vous, j'aurais pu me débrouiller. »

Silence.

-Némésis- « Pourrais-je avoir ma Bierreaubeurre Professeur ? »

Elle n'avait pas non plus toute sa journée devant elle et si elle attendait trop longtemps cette dernière allait tourner, chose qu'elle refusait de penser étant donner qu'elle serait obliger de la payer. Ce n'était pas une radine pour un sous, mais ses parents lui avaient bien dit clairement durant son éducation qu'il ne fallait pas gaspiller ne serait-ce qu'une seule Mornille. Sans doute une des rares règles qu'elle respecte à présent. Mais c'était mieux que rien. S'il refusait de lui tendre, elle réagirait spontanément, Sally n'est pas une personne calculatrice, bien au contraire, du moins : ça dépend de quoi. Pour les garçon, sans doute l'est-elle un peu, mais pour la vie de tous les jours, elle fait au feeling après tout de même une mure réflexion. De toute façon, elle est une petite reine à elle seule, et on ne peut rien lui refuser. Et si malgré tout, on passe au dessus de ça, elle sait y faire face, bien qu'on s'en mord souvent les doigts. La crise d'adolescence. Sans doute y était-elle en plein dedans. Ne me dites pas que vous ne l'aviez pas deviné ? Sa cigarette au doigt, elle continuait toujours à tirer des lattes une à une, dégageant une odeur de fumée désagréable autour d'elle. Ne manquant pas le visage de son interlocuteur par moment, assez discrètement pour croire que ce n'était pas elle. Bien que souvent, elle ne le faisait pas exprès. De toute façon, si ça l'amusait, ça ne serait pas digne d'elle même. Maturité. C'était sa seule lois.