La Traque est un Jeu

Le soleil commençait enfin à décliner, faisant ainsi place à l’astre lunaire… La nuit reprenait peu à peu son emprise sur le Monde, teintant le ciel de couleurs plus ou moins magnifiques. Rouge, violet et orange, sublime décor qu’un coucher de soleil. Beauté inaccessible pour la jeune femme qui attendait inlassablement que les derniers rayons daignent se faire aspirer par l’obscurité grandissante.

Ce n’est que plus tard, vers vingt heures qu’elle daigna sortir de son appartement pour le moins spacieux. Un appartement que son père lui avait payé, seule chose dont elle pouvait être fière, seule chose que son père avait été capable de faire correctement. September, un profond dégoût s’était alors installé sur le visage d’ordinaire immuable de cette jeune personne qui traversait les rues Moldues à une vitesse affolante.

Vêtue d’une longue cape verte, une couleur des plus sombres et d’une robe noire, Psyché ne prêta aucunement attention aux regards pour le moins intrigués des Moldus. Pauvre d’eux, si ils savaient ce qu’elle était et ce qu’elle serait capable de leur faire. Mais Psyché n’attaquait que rarement ces êtres dépourvu de pouvoirs, trop faibles à son goût… Trop facilement manipulables. Les Sorciers étaient plus intéressants, plus difficile à convaincre. Car voyez, jamais elle ne tue, ou alors que rarement, autant s’amuser avec plusieurs Sorciers au lieu d’un seul…

Le Chaudron Baveur, il était bien rare que Psyché prenne ce chemin prou accéder a la rue tant fréquentée par les Sorciers, mais transplaner n’avait jamais été appréciable et la jeune femme préférait de loin utilisé les bonnes vieilles méthodes qui marchaient tout aussi bien.

Comme toujours, une fois la nuit tombée, peu de Sorciers prenaient le risque de faire un tour sur le Chemin de Travers. Un lieu des plus florissants et bondé en journée, insupportable aux yeux de la descendante des BlackAlister… Mais aujourd’hui peu importait, sortir le jour lui était impossible, tout du moins lorsque le soleil est présent.

Le talon de ses bottes martelait le sol, le frappant avec plus ou moins d’intensité, faisait alors résonner ce bruit pour le moins désagréable dans la ruelle… Une attitude des plus provocantes, mais Psyché aime ce genre de jeu, tout comme elle peut n’être qu’une ombre. Sa cape volant légèrement derrière elle, la jeune femme avait prit soin de rabattre le capuchon sur sa tête, permettant ainsi de cacher son visage ou plutôt la couleur pour le moins singulière de sa peau. Seuls ses yeux étaient visibles, particularité de sa condition… Un vert pour le moins profond et fascisant, mais trahissant une pointe de rouge qui commençait à s’intensifier au fil des minutes... Enfin, tout ceci n’était que détail. Son regard s’était alors braqué sur une personne, un homme apparemment et un sourire venait de se dessiné sur ses lèvres…

- Que le jeu commence.

La jeune femme s’était alors engouffrée dans l’Allée des Embrumes, le suivait avec perplexité, jusqu'à ce que cette personne en question ne se rende compte de se présence, qu’il stoppe sa marche. Psyché ayant fait de même, d’ailleurs elle s’était approchée de lui.

- L’Allée des Embrumes, un lieu crasseux, déplorable et sans intérêt. Pourquoi ici ? Oh j’oubliais, bonsoir, respectons un minimum les politesses.

Dans l'une des nombreuses tavernes étaient logée une demoiselle des plus redoutées dans le pays. Une journaliste complétement folle qui n'avait jamais sa langue dans sa poche et qui s'occupait toujours des affaires des autres. Vous allez me dire que c'est normal, elle est journaliste, c'est son métier de dénicher des informations sur tout ce qui se trame dans la ville et ses environs, mais pour certains, elle est une personne à éviter parce qu'elle essayera toujours de vous sortir les vers du nez...

Elle était lamentablement étendue sur un parchemin qui était lui-même posé sur un bureau improvisé. La demoiselle dormait à point fermé. Elle devait dormir ainsi depuis un bon moment...l'encre du parchemin avait fondu sur son visage et lui dessinait des motifs le long de la joue droite. C'est alors qu'on frappa à la porte. Pas de réponse de la jeune femme. La porte s'entrouvrit, puis se referma. Des pas martellaient le sol pour s'arrèter non loin de la chaise sur laquelle, la femme était assise. De longues oreilles pointues dépassèrent alors du meuble pour s'approcher du visage de la belle endormie.

- Maîtresse le soleil vient de se coucher et....

La demoiselle venait d'ouvrir un de ses yeux en amande. Elle fixait la petite créature d'un oeil mauvais. Elle resta ainsi un moment avant de marmoner.

- Tu n'aurais pas pu attendre encore une heure Twidy....?!Hein?

Elle fit un grimace avant de se redresser. Ses cheveux en pagaille lui collaient au visage. Elle bailla bruyament avant de tourner la tête vers la petite fenêtre de sa chambre. Son elfe avait dit vrai. Il faisait sombre au dehors. Elle se leva en faisant grincer sa chaise sur le sol et prit son menteau posé sur le dossier d'un siège en velour rouge.

- Heuuu Mlle Atel ....vous....enfin...votre visgae est....
- Sombre crétin...je ne vais pas te répèter indéfiniment que du ne me dois rien...encore moins de me vouvoyer!!!

Elle enfilla son menteau de cuir brun et arrangea un peu ses cheveux. En passant devant la glace, elle fit un mouvement de recul.

- Bon sang...

Elle avait remarqué son visage tout barboullé. Elle haussa les épaules et se nettoya avec négligeance avant de sortir de la chambre. Sur le seuil de la porte, elle marqua un temps d'arrêt et s'adressa à Twidy.

- Ayez l'obligeance de ne pas vous inquièter pour moi ce soir M.Twidy!

Elle esquissa un sourire et s'en alla dans le couloir vide. Elle descendit les marches de la taverne, en passant, paya l'aubergiste qui ronflait sur le bar et se retrouva enfin à l'air libre. Il faisait agréablement frai ce soir. Cheveux au vent, elle se dirigea vers l'endroit le plus mal famé de cette ville, L'Allée des Embrumes. Il n'était pas rares d'y rencontrer des ennuis.

D'un pas lent et lourd, elle parcourrait les rues d'un air las et désintéressé. Son regard se focalisa alors sur une jeune femme d'une beauté sans pareil. Elle avait beau être une femme elle aussi, elle était toujours intérompue dans son élan lorsqu'une aussi belle créature se présentait à ses yeux. Elle changea de direction.

Elle remarqua alors que la jeune femme était elle intéressée par un homme...assez beau d'ailleur, probablement sorcier et surtout, prêt à résister. Voyant dans sa tête ée destin tragique du pauvre sorcier, elle passa à l'action d'une manière plus qu'agaçante.

Elle posa sa main sur l'épaule de la jeune femme et se mit à parler à voie haute sans gêne, comme si elle avait toujours connu la demoiselle avec une pointe de moquerie dans la voix.

- Tu étais là!!!! Morbleu!!! Des heures que je te cherche petite maligne!^^

L'homme parrut secoué par cette étrange scène. Voyant ceci, notre journaliste lui adressa un regard noir en le toisant de la tête aux pieds.

- Quoi!!!???

Sans rien dire, il détourna les talons et s'enfut. Contente d'elle, la journaliste se retourna, sa main toujours sur l'épaule de l'autre femme, un sourire aux lèvres attendant avec joie...de se prendre un pain dans la figure...

- Bonsoir.

L’homme en face d’elle ne s’était contenté que de ceci, un simple bonsoir, la jeune femme avait alors arquer un sourcil. Merlin il était fasse au danger le plus imminent et tout ce qu’il trouvait a dire s’était une simple formule de politesse. Elle s’en serait presque donner une claque sur le front devant la stupidité de cet homme… A moins qu’il ne souhaitait mourir.

Psyché s’était alors dangereusement rapprochée de cet inconnu, et bien entendu l’homme n’avait pas bougé, ils sont toujours fascinés par la beauté, attirer parce qui ne peut-être voler. Mais une main venait de couper la créature dans son élan, son épaule… Psyché avait alors lentement tourné la tête vers cette jeune femme pour le moins inconnue et Ö combien magnifique. Non pas que la jeune femme s’intéressait aux personnes du même sexe qu’elle, nullement, mais il était bien rare de croiser des personnes pareilles… Et Psyché ne mit guère de temps avant de comprendre.

Mais une chose lui avait échappée, l’homme, sa victime, son jouet.

- Sale garce.

Psyché venait de plaquer la jeune inconnue contre le mur d’en face et ceci avec force. Elle avait beau paraître des plus frêles, Psyché était capable de bien des choses et cette fouineuse allait payer. D’ailleurs la baguette de la Mangemort s’était rapidement retrouvée dans sa main pour se nicher dans le cou de cette personne pour le moins… Imprudente.

- Tss… Vous venez de me faire perdre mon dîner. Que vaut votre vie ?

Vampire et Mangemort de surcroît, par conséquent le meurtre était une chose des plus appréciable pour Psyché. Tuer une autre créature, comme cela serait plaisant, mais strictement interdit. Des lois avaient depuis longtemps été établies et deux créatures d’une même race ne pouvaient s’entre tuer…

- Bragelone… Journaliste et vampire…

Psyché avait alors relâcher son emprise sans toutefois quitter cette femme du regard, ses yeux s’étaient illuminés d’une lueur de haine, voir de mépris si l’on cherchait bien.

Cette femme était connue dans le Monde Sorcier, assez pour avoir causé bon nombre d’ennuis, pire que Rita Skeeter à ce que disaient certains. Mais Psyché ne tenait pas réellement à vérifier ceci.

- Votre folie ne vous a pas encore conduite à Ste Mangouste, c’est déplorable tout de même… De purs incapables que les Medicomages.

On le savait bien, Althéa est une personne pour ne pas parler à l'imparfait, capable de faire perdre patience aux plus rudes des personnages en un rien de temps. Elle venait encore une fois de se le prouver en faisant sortir de ses gonts, la belle demoiselle vampire. Pourtant, cellà-même devait être très coriace. A en voir sa façon d'être, de réagir, ou de tout simplement parler, elle n'avait rien à voir avec Althéa...ou plutôt, c'est ce qu'Althéa s'efforçait de cacher au monde, cette face qui sommeille en chacune de ces si étranges mais au moins autant magnifiques créatures.

Elle émit un rire vite atténué par le choc brutal contre le mur de l'allée lorsqu'elle entendit de quoi elle était traitée. L'insulte pouvait être sans autre retournée à l'envoyeuse. Aucune créature des ténèbres n'y aurait même échapé. C'était normal pour elles de ne pas vraiment s'adorer au point de se flatter en se croisant sur-comment dire...-leur terrain de chasse respectif!

La belle vampire parla à nouveau. Sa voix était des plus envoutantes. Cette demoiselle devait faire fureure auprès des hommes. Même Althéa aurait eu du mal à resister devant elle si elle n'avait pas déjà vécu plus d'une fois ce genre de situations à cause-ou grâce- à sa bêtise et son imprudence. Gardant son sourire malicieux, elle décida de lui répondre en soupirant.

- Probablement pas grand chose...mon esprit ne regorge pas de beaucoup de souvenirs...

Althéa crispa sa machoire. Un peu plus et sa colone vertébrale était rompue. La demoiselle était puissante, probablement bien plus qu'elle- elle n'avait pas peur de se retenir en public. Althéa n'aurait jamais su faire preuve d'autant de force contre quelqu'un de son espèce.
Elle entendit alors son nom de famille sortir de la bouche de son opposé. Althéa ne put s'empêcher de sourire à pleine dents. Elle regarda un instant ls demoiselle qui se retirait peu à peu en la relachant. Elle roula les épaules pour soulager son dos endoloris avant de rire avec souplesse.

-Pour " Bragelone" je suis d'accord, même si vous avez fait défaut du "De". En ce qui concerne le fait que je suis une journaliste...vous êtes encore une fois dans le juste...Mais en ce qui concerne votre dernière affirmation....j'ai quelques doutes! Avez-vous une preuve de ce que vous avancez?

Il y avait tant de haine dans les yeux de l'inconnue que le coeur d'Althéa en était presque attendri. Il y avait des années qu'elle n'avait pas fait une rencontre comme celle-ci. C'était tellement agréable de pouvoir parler avec quelqu'un de cette ampleure. Elle serra ses lèvres en un fin sourire. la demoiselle venait de lui poser une autre question, à laquelle, elle n'avait absolument pas l'intention de répondre. Elle arqua un sourcil avant de se passer une main fine et agile dans ses cheveux à nouveau en pagaille. Elle resta muette pendant de longues minutes, voulant rendre l'attente insuportable à la traqueuse. Elle reprit alors la parole sur un ton qui se voulait ironique, abordant à nouveau son sourire, sa stupidité, son imprudence et sa naïveté.

- Je voulais juste épargner ce pauvre homme...vous voyez, il vient de me demander d'écrire un livre sur sa vie...cet imbécile ne m'a pas encore payé ce qu'il me devait et je n'ai pas encore fini d'écrire sa vie!^^ Je serais enchantée d'écrire à la fin du livre qu'il a été retrouvé mort en pleine ruelle dans l'Allée des Ambrume et que sa mort est mystérieuse...mais je vous prirai d'attendre encore jusqu'à demain soir!

Elle faisait des gestes parasites avec ses mains. C'était un geste qu'elle avait l'habitude de faire désormais, à force de se créer une personalité. Elle sourit à nouveau comme si elle s'adressait à une écolière à qui elle venait de lui anoncer un nouveau contrôle. Elle avait l'air tellement stupide...et pourtant, si intelligente, alors que la personne en face d'elle, semblait parfaite sous tous les points de vue...

Ce sourire qui s’était gravé sur le visage de la jeune femme en face d’elle, Psyché le lui aurait bien arraché, simplement pour lui enlever sa part de beauté, tout du moins une partie. Et voila, Madame qui recommençait avec son narcissisme aigue, non personne ne devait l’égaler, pas même une autre vampire. Pourtant l’héritière des BlackAlister ne pouvait qu’être fascinée par la vampire qui lui faisait face. Toujours la même chose, la fascination avant la mise a mort, enfin, cette fois-ci il n’y aurait pas dernière étape. Mais les duels et blessures n’étaient pas proscrits, par conséquent Psyché pourrait s’amuser un peu.

La jeune femme s’était adossée contre le mur de briques, juste en face de l’autre vampire, elel se devait de se tenir le plu loin possible pour ne pas l’égorger et en faire son repas. Son jouet s’était échappé et il lui faudrait du temps pour retrouver homme pareil. Car Madame ne chasse pas n’importe quoi et n’importe qui… Et vu l’heure tardive, plus rien ne servait d’espérer, il allait lui falloir attendre demain, et bien entendu son apparence en découdrait. Sa peau serait luisante, voir presque bleutée…

Psyché avait levé les yeux au ciel lorsque Althéa lui dit qu’elle avait oublier le ‘’De’’ de son nom, chose tout à fait attristante. Mais une chose interpella la vampire, pourquoi savait-elle que son interlocutrice était l’une de ces créatures de la nuit ? Un fin sourire s’était alors dessiné sur les lèvres de la jeune femme, dévoilant quelque peu ses canines pour le moins surdimensionnées.

- N’êtes vous pas capable de reconnaître les votres ? Votre condition est-elle un fardeau pour vous ?

La vampire commençait alors à douter de ses paroles, peut-être s’était-elle trompée, peut-être que cette femme qui se trouvait en face d’elle n’était qu’une Velane ou une autre créature toute aussi charmante. Mais il était bien impossible que Psyché se soit trompé sur ce point, non pas qu’elle soit têtue et trop fière (quelque peu) mais elle était tout de même capable de reconnaître ceux qui faisaient partis de la mme race qu’elle, non ? Enfin c’est ce que la jeune femme croyait.

Psyché avait haussé un sourcil suite aux explication de l’autre créature sur l’homme qu’elle avait voulu tuer, enfin tuer… La vampire n’aurait pas été jusqu'à lui prendre sa dernière goutte de vie, elle l’aurait laisser en vie, dans un état pitoyable certes mais il aurait pu s’estimer heureux de n’être pas mort aussi bêtement. Quoique, là était une belle mort, non douloureuse, enfin là était le point de vue de Psyché, car la morsure l’était quelque peu, mais on s’y habitue.

- Sa vie vraiment ? Cet homme, qu’a-t-il fait de si extraordinaires pour que vous osiez me demander d’attendre ?

De nature impatiente, Psyché aurait presque hurlé à cette femme de parler lorsqu’elle s’était tue, Merlin s’était des plus insupportables. Le silence est certes plaisant mais pas dans un moment pareil et cette personne semblait être capable d’énerver Psyché, chose qui n’était que peu conseillée.

- Pourquoi ne pas le tuer vous-même ? Cela vous répugne de prendre la vie des autres pour votre propre survie ? Ou peut-être que cet homme ne vous intéresse pas.

Althéa fit quelque chose qui allait encore plus l'enfoncé dans une situation où elle n'aurait pas le dessus. Mais peut lui importait. Elle aimait le jeu, le risque. A en croire qu'elle ne se rendait pas compte de ce qu'elle pourrait endurer...La demoiselle aux cheveux noires venait de s'adosser au mur d'en face, probablement parce qu'elle en avait marre d'entendre Althéa au peut-être parce qu'elle avait vraiment eu besoin d'attrapper cet homme...

Quoi qu'il en soit, revenons au geste d'Althéa. Elle venait de bailler. Rapelons le, la demoiselle s'était réveillée parce que son elfe Twidy était venu la déranger. Autrement, elle ne se serait probablement pas levée de toute la nuit voir même jusqu'au lendemain midi. Elle n'était donc pas encore tout à fait réveillée, et le fraicheur de la nuit lui donnait envie de se blottir dans un endroit douillet au lieu de parler avec une personne qui avait, elle aussi, un aspect froid...

La vampire recommençait à lui poser des questions aux quelles Bragelone ne voulait pas répondre. Lâchant un autre baillement, elle se frotta le visage pour ne pas sombrer dans le sommeil en pleine rue.
Visiblement, la vampire avait des doutes sur la véritable identité d'Althéa, ce qui était appréciable. La demoiselle ne se dévoilait jamais alors ce n'était pas parce qu'une consoeur était là qu'elle devait tout lui dire.
Une autre question arriva aux oreilles d'Althéa. Elle qui avait détourner le regard de la vampire, tourna ses yeux dans sa direction comme si elle venait de remarquer qu'on s'adressait à elle.

- Cet homme? Quel homme...? Ah! Le sorcier...sa vie est aussi terne qu'une vie de chaussure... mais c'est avec cette vie monotone que je peux gagner la mienne! Comme rien ne se passe en ville ces derniers temps, je n'ai pas le choix, il me faut écrire des livres minables, pour qu'ensuite, les réussi se vend comme de l'or!

Elle se délogea du mur parce qu'elle avait froid dans le dos. Détournant le regard à nouveau, elle observa la ruelle un instant avant de reporter son attention sur la belle à ses côtés. Elle ne savait toujours pas son nom. Mais une créature d'une telle ampleur devait avoir un nom digne de sa condition. Probablement un nom ancien, très ancien...d'ailleur, elle ne savait même pas l'âge de cette demoiselle! Peut-être était-elle l'aînée d'Althéa, ce qui semblait s'imposer par lui même, ou alors sa cadette, ce qui était moins probable...

Encore une question qui fit grimacer la journaliste. Cette vampire ne savait-elle donc pas poser des questions auxquelles Althéa pouvait répondre? La journaliste soupira avant de sourire pour combler le silence. Elle regarda autour d'elle en tournant sur elle même avant de montrer du doigts une personne dans la rue. C'était une fillette qui riait en jouant à frapper un elfe de maison avec sa baguette magique. Probablement une jeune fille issue de bonne famille. Althéa la fixait dangereusement sans ciller. Sans se retourner, elle s'adressa à la vampire dans son dos.

- Cette gosse vaudrait la peine! Elle est encore jeune, pleine de vie, pleine de fougue et sa beauté est encore fragile....

Cette phrase devait répondre à toutes les autres questions de la vampire. Althéa abaissa son bras et mit sa main dans la poche de sa veste pour s'empêcher d'agir. Cette gamine, en réalité, l'agaçait au plus haut point. Elle l'aurait effetivement tuée sans se poser de questions, pas parce qu'elle l'aimait, mais parce qu'elle était folle de rage de voir ainsi un elfe se faire mal traiter.

Elle reposa ses yeux sur ceux de la vampire qui était aussi immobile que la montagne. Elle était attirée par cette créature si magnifique. Mais son attirence ne semblait aps réciproque. Elle sourit vaguement avant de poser une question qui lui trottait dans la tête depuis un moment.

- Vous me connaissez, probablement grâce aux sublimes articles que j'écris ces temps-ci, mais mise à part votre...faculté, je ne vous connais guère...ai-je le droit d'au moins avoir un nom?

Il lui suffisait d'un nom pour savoir qui elle était. Althéa était journaliste. Elle avait accès aux archives du Ministère, elle pouvait sans autre retrouvé cette beauté, à moins que celle-ci ne figure pas dans le registre...ce qui était probable!