L'Histoire de Poudlard
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Revivez l'aventure de Harry Potter et l'Ordre du Phénix
 
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 Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre*

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Nymphadora Tonks
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Nymphadora Tonks


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Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre* Empty
MessageSujet: Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre*   Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre* Icon_minitimeMer 8 Aoû - 20:02

Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre* Tonks_avatar_by_Eisoptrophobic

( Comme les Journées à Pré-Au-Lard ne sont pas encore autorisées, j'attends la réponse d'un adulte. N'importe. Tout le monde RP très bien =) ) *


« C’est quand on voit un petit rayon de soleil, qu’on a envie de sortir. Pré-au-lard était le lieu où on devait se rendre, pour voir des Sorciers qu’on avait pas vus depuis longtemps. Ce village était uniquement pour les Sorciers. »


Dans un silence, un « CRAC » audible et habituel par toutes les personnes résidants dans ce petit village que surgit une jeune femme à la tenue extravagante. Ses cheveux roses, quelque peu violets, lui arrivaient aux épaules et son visage en forme de cœur lui donnait un air amical. La jeune femme avait transplané, arrivant dans une petite ruelle, elle préférait se faire discrète vu les temps qui courent. Les habits de notre Tonks étaient salis par la poussière de la Maison au 12, Square Grimmaud, la jeune femme les dépoussiéra du mieux qu’elle put. Ca faisait deux mois qu’elle n’avait pas remis les pieds ici et avait été durant toutes les Vacances à la Maison de Sirius Black, son oncle. L’auror se cogna contre un des murs de la ruelle, elle était si maladroite que même Molly ne lui reprochait plus rien maintenant, elle avait cassé tant d’assiettes, de verres ou de choses non sentimentales qu’on ne pouvait plus les compter.

Sous un soleil discret, Pré-au-lard se réveillait. C’était amusant de voir les Commerçants afficher par leur Baguette que leurs Magasins étaient dès à présents ouverts, la grande rue était en pierre mais elle était boueuse. La pluie s’était montrée généreuse, Tonks se méfiait de la pluie, de la terre mouillée, à chaque faux pas, elle menaçait de tomber et d’en plus éclabousser encore un peu plus la grande rue. Des sorciers qu’elle connaissait de nom ou ancien camarade de Poufsouffle durant sa scolarité à Poudlard.

-
Tonks ! Tu es vivante, tu as réussi ton Examen ? questionna le commerçant d’Honeydukes.
-
Oui, tu croyais quoi ?! Que j’allais revenir dans une boîte d’allumettes ? Je suis plus douée que tu ne le crois ! Mais j’ai eu du mal à l’Epreuve Filature & Tapinois, je suis si … maladroite répondit Nymphadora, du tac au tac sur une pointe d’amusement.

Le commerçant du magasin réputé pour ses friandises s’esclaffa de rire.

-
Tu ne passes pas dans mon magasin, Nympha … ?
- Ne m’appelle pas Nymphadora !! hurla Tonks.

Ses cheveux prirent une forme rouge sang, elle fronça des cils qui étaient aussi devenus rouges. La jeune femme marchait tranquillement, des affiches sur les magasins étaient lisibles, comme les gros titres de la Gazette du sorcier. « POTTER UN MENTEUR ! DUMBLEDORE UN VIEUX FOU ! », l’œuvre de Rita Skeeter et du Ministre de la magie. D’après elle, Harry Potter était une personne très gentille, amicale même si Tonks ne le connaissait pas aussi bien que Ronald ou Hermione, Ginny lui avait dit quelques petits mots à son sujet. Elle pariait que Ginny craquait pour notre héros mais sur ce sujet, Tonks se taisait. L’amour et elle, elle n’avait jamais vraiment su l’apprivoiser. C’était vague …

Une voix qu’on connaissait sûrement se fit entendre. Une voix claire. Tonks était arrivée au Commerce désiré. Aux trois Balais. Dès qu’elle passa la porte, Tonks savait qu’elle avait envie d’être dans cet endroit. L’ambiance était calme et posée, la lumière ne tapait pas dans l’œil et les conversations n’étaient pas hypocrites, malheureusement Rita Skeeter traînait souvent ici, Tonks regarda rapidement pour voir si la Journaliste n’y était pas, elle fut soulagée quand elle remarqua que non.

-
Tonks ! dit Madame Rosmerta, souriante.
-
Rosmerta … qu’es-tu devenue ?
- Les Trois Balais tourne à merveille, ma grande. Assieds-toi, tu veux quelque chose à boire ?
- Oui, j’aurais souhaité du Whisky … Pur Feu.

Madame Rosmerta haussa les sourcils, Tonks se mettait déjà à l’alcool à cette heure-là, elle qui n’aimait pas vraiment boire cette boisson, et en plus en pleine matinée. Rosmerta n’osa pas trop se mêler de ce qu’il ne la regardait pas mais la Gérante des Trois Balais aimait savoir ce qui n’allait pas quand ses clients avaient des tristes mines.

-
Tu es sûre ? Tu vas bien, ma belle ?
- On peut dire ça comme ça … Les rumeurs à propos d’Harry et de Dumbledore me tracassent un peu et … je me sens complètement épuisée ces derniers temps. Depuis le retour de … Vous-savez-Qui murmura l’Auror pour ne pas attirer l’attention de tout le monde, nous sommes obligés de protéger Harry.
- J’ai entendu dire que des Détraqueurs étaient venus à Privet Drive acquiesça Rosmerta, ne voulant pas tellement en savoir plus. Même si elle savait que c’était autre chose qui la mettait dans cet état, Rosmerta n’aimait pas souder ses clients.

En tendant un verre de Whisky Pur Feu, Rosmerta lui sourit gentiment.
Tonks la remercia et déposa quelques Gallions, ça allait le faire. Tonks n’avait pas l’habitude de faire ce genre de chose mais ses pensées en ce moment étaient quelques peu brouillées, elles étaient floues et des sentiments flottaient dans l’air. Tonks lui sourit gaiement, elle avait quand même une réputation à tenir, celle de la Dynamique.

Rosmerta mit la Radio ITN, la seule radio magique que Tonks aimait bien, en écoutant le début de la chanson, elle sourit. C’était son groupe favori, les Bizarr’ Sisters. Tonks en était une fan, elle portait même le T-Shirt « Weird Sisters », un T-Shirt à leur effigie. Tonks sourit, ses cheveux devinrent d’un rose pétant et sa bonne humeur revint comme elle s’était envolée.

-
Runnin' like a hairy troll learnin' to rock and roll chantonna la jeune femme.

Rosmerta lui adressa un sourire rayonnant, la petite Tonks était enfin de nouveau sur pieds. Cette dernière but une gorgée de son Whisky Pur Feu et sourit. Malgré les conséquences, la jeune femme se sentait bien, assise au comptoir des Trois Balais, écoutant son groupe favori, chantonnant les paroles.

Le grelot de la porte se fit entendre. Quelqu’un entrait et Tonks se retourna.

« Le petit rayon de soleil peut se cacher derrière des nuages mais le rayon de soleil éclairera toujours, il faut juste espérer. Les espoirs de Tonks étaient très … loins mais elle espérait. Qu’une bonne nouvelle arrive. »
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Severus Rogue
~ Maître des potions ~
Directeur de Serpentard

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Severus Rogue


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MessageSujet: Re: Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre*   Sous les nuages, un rayon de soleil persiste toujours.Libre* Icon_minitimeJeu 9 Aoû - 20:48

Le grelot de la porte l'agaçant, Severus Rogue, Maitre des Potions à Poudlard, le fit taire immédiatement d'un coup de baguette magique. Il n'aimait pas les Trois Balais, préfèrant à rigueur la Tête de Sanglier à cette ambiance trop familiale et trop chaleureuse à son goût. Tous ces soi-disant "bons" sorciers qui faisaient semblants de ne pas être totalement enchaînés par l'alcool, tous ces regards qui convergeaient vers lui, jugeant au premier coup d'oeil, et Rosmerta, la fameuse Rosmerta, qui faisait littéralement du charme à tous les clients. Severus eût une moue dégoutée lorsqu'elle lui adressa un sourire, et fit semblant de ne pas l'avoir remarquée.

Pourquoi venait-il ici ? Parce qu'il y était forcé, bien évidemment, sinon il n'y aurait jamais mis les pieds. A cause de L'Ordre du Phénix, la seule chose qui lui accordait encore une certaine crédibilité à Poudlard, et auprès de ses professeurs. Dumbledore l'avait envoyé aux Trois Balais, puisqu'il avait de l'expérience en tant que Mangemort, peut-être pourrait-il y rencontrer quelques anciennes connaissances dissimulées sous un manteau de bonnes intentions ; car oui, les Trois Balais n'abritaient pas que des saints et des gentils et bons sorciers, quoi qu'on en dise. Dumbledore savait que tous ceux voulant se cacher ou se donner bonne conscience se retrouvaient là-bas, et c'était lui, ce cher Severus, qui était chargé de recueillir leurs confidences, l'oreille lasse d'entendre des ivrognes ex-Langues de Plomb ou employés du Ministère lui raconter leurs déboires sentimentaux ou quotidiens. Parfois, cependant, le travail était utile, car il obtenait, au détour d'un verre de Whisky ou autre, une information qui pouvait se réveler importante sur les nouveaux employés, ou encore le Département des Mystères. Mais c'était plutôt rare, et Severus regrettait presque le temps des réunions Square Grimmaurd, ou là, au moins, il y avait de l'animation, puisque ses soirées se résumaient à l'objectif de pousser Sirius à bout.

Severus s'avança donc, le pas lourd, accompagné par les mouvements fluides de sa cape un peu trop sale. Il traversa la salle, ignorant les regards assassins de certaines anciennes connaissances de sa jeunesse - chose qu'il aurait préféré oublier -. Il ne pouvait que trop s'imaginer ce qu'ils pensaient ... Regarde le, c'est Rogue, là bas. Oui, tu sais, celui dont les parents étaient des sang-mêlés, alors qu'il se prenait pour un sang-pur ... Nooon, justement, pas le meilleur ami de James, plutôt son pire ennemi ... D'ailleurs j'ai entendu dire que Potter lui en faisait voir, à Poudlard ... Tu te rends compte ? Ridiculisé quinze ans après par le propre fils de son ennemi ? La pauvre Lili saurait ça ... Rogue ferma les yeux, coupant court au flot de paroles de ce genre qui se déversait inlassablement dans son esprit. Il eût un geste brusque, passant sa main dans ses cheveux mi longs et gras, et tourna le dos à ceux qui auraient très vite fait de le critiquer. Il poussa un soupir non audible, et repéra un employé du Ministère, renvoyé un peu plus tôt dans la semaine, pour cause de débordements dans son service. Une affaire de maladie magique qu'il n'avait pas su gérer, dont on ne connaissait pas exactement l'origine.

Les lèvres de Rogue se retroussèrent : il avait enfin trouvé sa proie de la matinée. Il s'approcha donc du comptoir, en prenant soin d'éviter Rosmerta, toujours en train de caqueter avec les autres clients. Il allait se glisser tout près de l'homme lorsqu'il entendit la Radio Magique résonner dans les Trois Balais, et un surprenant éclat rose vif à quelques mètres de lui. TONKS ! Nymphadora Tonks, la jeune Auror hystérique qui appréciait deux fois trop Potter au goût de Rogue. Mais que faisait-elle ici, par Merlin ? Elle faisait également partie de l'Ordre, mais n'avait aucune mission dans ce bar, à moins que Potter soit en visite à Pré au Lard, ce qui était impossible en cette période de l'année. Il regarda quelques centimètres devant elle, et vit un verre remplit de Pur Feu. Son sourcil se haussa lentement, comme lorsqu'il émettait un jugement sur quelqu'un. Ainsi, la petite préférée de Lupin n'était pas un ange ...

Sa cape virevoltant sous ses pas, il délaissa l'homme en tête à tête avec son verre pour aller saluer, plus par mesquinerie que par politesse, sa collègue de l'Ordre. Il savait que ceci ne devait pas s'ébruiter, et se contenterait ainsi de faire comme s'il s'agissait d'une ancienne élève, ou encore d'une vague connaissance du Ministère. A elle de voir comment elle allait réagir lorsqu'il l'aborderait pour lui demander discrètement, mais néanmoins sèchement, ce que diable elle faisait ici ! Il l'observa un instant, ses cheveux ayant viré au rose vif , il en déduit qu'elle devait être d'assez fort bonne humeur, ce qui effaça quelque peu le rictus sur ses lèvres. Comment les gens pouvaient-ils être heureux, bon sang, alors qu'il n'avait jamais eu droit au bonheur ? Il refoula ces quelques sinistres pensées et fit quelques pas vers Tonks, pour finalement se placer non-chalamment à ses côtés, ignorant le regard de Madame Rosmerta.


- Bonjour, Tonks.

souffla t-il pour que personne d'autre, à part elle, n'entende sa remarque. Il baissa encore la voix pour ajouter, d'une voix qui lui semblait approprié, mi-empreinte de pitié, mi-empreinte de méchanceté, ce qui d'ailleurs lui était propre :

- Je ne savais pas que vous étiez devenue alcoolique.

Il tourna ensuite la tête d'un air désinvolte, comme s'il n'avait rien fait d'autre que se placer au comptoir pour attendre sa commande. Seule Tonks avait pu percevoir sa pique, et il lui tardait de voir comment elle allait garder son sang-froid. Ses cheveux allaient-ils devenir rouges ? Ou plutôt virer au cramoisi ? Il fallait tout de même qu'il fasse attention, Dumbledore pourrait lui reprocher de troubler ses protégés. A cette pensée, son rictus revint.
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