Ne Jamais Enerver un Serpent [Libre]

PNJ Eddy Brind / Elève de Serpentard en sixième année

[RP ouvert à tous ]

Eddy Brind, sang pur, élève dans la noble maison de Serpentard. Ce grand blond aux yeux bleux se fichait totalement des cours, mais les devoirs le rappelait à l'ordre et il préférait perdre du temps à les faire plutôt que de passer ce temps en retenue. Sa visite au quatrième étage résultait du fait qu'il avait besoin d'un livre de la bibliothèque afin de faire un devoir de botanique. Mais les cours l'intéressaient si peu qu'il avait déjà oublié le sujet de ce devoir. Et vu les notes qu'il avait eu aux BUSEs l'année précédente, il se doutait bien que le professeur n'attendait pas un excellent devoir de sa part. Cela voulait-il dire qu'Eddy manquait d'ambition pour connaître un tel échec aux BUSEs? Oh non. Bien au contraire.

La seule ambition d'Eddy était de finir aux côtés de son père, son mangemort de père. Car depuis qu'il était jeune, sa seule envie était de devenir un mage noir, un mage noir surpuissant, craint par la population de sorciers, et il savait qu'il allait tout faire pour y arriver. Son père lui avait toujours dit que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom reviendrait un jour, plus puissant que jamais, et Eddy s'était décidé à attendre le retour du mage noir, pour servir à ses côtés. Depuis que Potter avait annoncé le retour de vous-savez-qui, et depuis que son père le lui avait confirmé, Eddy attendait tranquillement de finir ses études afin de servir le seigneur des ténèbres.

Le Serpentard marchait donc d'un pas lent, du haut de son mètre quatre-vingt-cinq, en direction de la bibliothèque, toisant d'un air hautain les élèves qui passaient près de lui, bousculant les premières années des autres maisons, lâchant un "sale sang-de-bourbe" aux élèves qu'il ne supportait pas, et lançant un sourire en coin à ses compagnons de Serpentard. Insupportable? Oui, et c'était un faible mot pour désigner ce garçon. Arrogant, méchant, ironique, tel était Eddy, et le pire dans tout cela, c'est qu'il en était fier. Son père lui ressemblait en tout point lorsqu'il était élève. Travaillant maitenant dans un magasin de ventes d'objets magique, il cachait sa personnalité mais était resté le même homme que durant sa jeunesse. Sa mère était tout autre, une femme gentille et douce, mais manipulable. C'était ainsi qu'elle s'était retrouvée mariée à un mangemort, et elle ne pouvait plus sortir de cette situation.

Eddy allait enfin arriver à la bibliothèque lorsque soudain, quelque chose le frappa de plein fouet, le faisant tomber en arrière. Comment avait-il pu être projeté par terre, lui, Eddy Brind, le sang pur? Le grand Serpentard, admiré par ceux de sa maison, craint par tous les autres, lui venait d'être offensé, son ego personnel venait d'en prendre un grand, très grand coup, et l'auteur allait avoir mal, très mal. Il se releva lentement, dépoussiéra son uniforme de Serpentard et plongea lentement sa main dans sa poche pour en retirer sa baguette magique qu'il pointa vers l'auteur. C'est à cet instant qu'il releva la tête pour observer celui qui l'avait heurté, à qui il dit d'une voix grave et sombre.

"Toi tu vas me le payer..."

Ne Jamais Enerver un Serpent [Libre] Normalewhgpoap49an8

« L’ambiance de la Salle Commune des Gryffondor était plutôt calme. Il n’y avait franchement rien à faire d’intéressant, Harry essayait de comprendre un Devoir d’Enchantements, Ronald insultait Pattenrond et Hermione était dans le fauteuil rouge, l’Unique de la Salle Commune pour dire, on ne se bousculait pas pour entrer dans la Salle Commune. C’est dans cette ambiance posée que finit la journée de notre Hermione. »

Hermione regarda ses deux meilleurs amis, et son regard se fixa plus précisément sur Ronald Bilius Weasley, sa chevelure rousse en bataille, cette grande tige essayait d’attaquer Pattenrond. Il avait l’air complètement débile, sa baguette pointé sur le chat.

- Ron, il ne t’a rien fait …
- Si ! Il m’a piqué une Chocogrenouille !
- La Chocogrenouille était posée sur ton lit.
- Et alors ? C’était la Mienne ! se défendit Ron.
- De plus, si tu essayes de lancer un sort Ronald, tu risques de le rater..
- Soleil, jonquille, canari, que ce gros gras chat orange, en jaune soit colorié de la tête jusqu’aux pieds, récita Weasley en pointant sa Baguette sur l’Être humain à quatre pattes.

Un miaulement aigue se fit entendre et comme l’avait dit Hermione, son sort raté ce n’est pas Pattenrond qui eut cette couleur jaune canari mais celui qui a lancé le Sort, Ron en personne. Ses cheveux étaient d’un jaune vif, Harry se retourna et se mit à rire accompagné d’Hermione.

- Bien joué petit frère ! lancèrent les Jumeaux Weasley d’un air moqueur, ils partirent dans le Dortoir des Garçons.

- J’ai la poisse … dit Ron en regardant ses cheveux.

Après le fou rire qu’eut Hermione (avec Harry), cette dernière ferma son livre « Sorts et Enchantements 7ème Année » et rangea ses affaires avant d’annoncer au Duo masculin qu’elle allait rendre son livre à la Bibliothèque.

- Bonne chance Ron ! ajouta-t-elle gaiement, d’un petit air ironique.

Elle traversa le portrait de la Grosse Dame – qui visiblement discutait avec d’autres personnes.

- J’ai entendu dire qu’Ombrage allait enlever tous les tableaux de Poudlard… disait-elle d’un air affolé.

Rien qu’au nom – celui d’Ombrage, Hermione avait une sensation de dégoût. Comment le Ministère peut avoir des idées pareilles ? Mettre une Professeur de Défense contre les forces du mal qui préfère la théorie à la pratique ?! Comme l’indiquait le nom commun « Défense », il fallait se défendre et ce n’est pas en lisant des bouquins qu’on allait pouvoir se défendre, Hermione Granger était la première à le savoir. Elle avait passé toute sa première année à lire, et quand le trio s’était retrouvé dans des situations dangereuses où la pratique était votre meilleure amie, Hermione n’avait presque rien sue dire.

Rita Skeeter avait tort, ce n’était pas Dumbledore qui était cinglé mais le Ministère de la magie. Et cela presque tout le monde le savait malheureusement.

‘Les escaliers n’en font qu’à leur tête’, avait dit Percy lors de la première Année de la Miss Granger. Cela surprenait au début, mais à force c’était vraiment énervant. Elle voulut aller au Quatrième Etage mais cet idiot d’escalier l’emmena au Sixième. Elle se retrouva dans un grand couloir. Un jeune nouveau sortit d'une pièce, Hermione ne put dire de laquelle pièce il s'agissait et Hermione lui sourit, gentiment. Bien que ce n’était pas un Elève de Gryffondor, Hermione se montrait gentille avec tous les Nouveaux ; après tout elle était préfète.

Après avoir repris les Escaliers, la jeune fille se retrouva au Quatrième Etage. La bibliothèque n’était maintenant plus très loin. Croyant que Madame Pince allait bientôt fermer, Hermione accéléra son pas de marche et sans le vouloir, en entrant dans la Bibliothèque et se dirigeant vers le Bureau de la Bibliothécaire, elle bouscula une personne. Cette dernière ne devait pas être aimable puisqu’elle pointa sa Baguette dès qu’elle se releva.

- Toi tu vas me le payer...
- Je m’excuse de t’avoir bousculé. Abaisse ta baguette. Les sorts ne sont pas autorisés dans l’enceinte de Poudlard, pas en dehors des cours. Règlement de Poudlard, tu devrais le savoir dit Hermione avec l’air autoritaire, à peine bousculé, on l’agressait. De plus la jeune fille prenait son rôle de Préfète très au sérieux.

Hermione salua Madame Pince et alla lui rendre son livre. Sans un signe de politesse, la Bibliothécaire lui souhaita quand même une bonne fin de journée, sans un sourire. Ce « Bonne fin de journée Miss Granger. » était sûrement un supplément parce qu’Hermione était l’Elève qui y allait le plus de fois, depuis cinq ans elle aimait passer ses journées dans cet endroit.

- Maintenant, tu vas faire preuve d’un peu plus d’amabilité sans être agressif et tu ranges ta Baguette, rétorqua Hermione furieuse contre ce jeune insolent.

En plus, il était Serpentard. Miss Granger prenait des risques de le rappeler à l’ordre, elle allait sûrement se faire insulter de Sang de Bourbe mais ayant l’habitude, Hermione s’en fichait à présent, elle appliquait la méthode qu’elle répétait à Ron dès qu’un Serpentard s’en prenait à lui. « Reste calme, ne les écoute pas. »

« On ne pouvait à présent dire si sa fin de journée allait être bonne mais si cet insolent continuait, il allait rendre visite à Ombrage plus vite qu’il ne le pensait et on sait très bien ce qu’elle vous réserve ; mais cette fois ce ne sera pas « Je ne dois pas dire de mensonges » mais « Je ne dois pas enfreindre le règlement en voulant m’en prendre à une Préfète ». Comme McGonagall aimait. Que Justice soit faite. »

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